– Transformer le système alimentaire ? 17.03.25
En France, le système alimentaire hérité du XXe siècle pose des problèmes de santé publique et de respect de la biosphère. Comment le transformer ? Ce dossier met en lumière de nouvelles façons d’aménager les villes pour en faire des territoires nourriciers et les adapter aux crises contemporaines.
https://metropolitiques.eu/Transformer-le-systeme-alimentaire.html
– Nourrir les êtres vivants ou dévaster la santé et la biodiversité ? 28.02.25
La grenaille de plomb de la guerre culturelle que mène le trumpisme creuse des sillons noirs dans les champs et laisse ses traces dans nos assiettes.
On l’aperçoit, incrustée dans la loi d’orientation agricole votée aux forceps, la semaine dernière, par une majorité au Parlement. Le lourd silence organisé sur cette majorité, composée des droites, des caméléons du macronisme, du centrisme titubant et des extrêmes droites, va de pair avec celui qui entoure le contenu même de cette loi.
Cette loi ne contient aucun article visant la garantie des prix de base rémunérateurs du travail, des investissements et des services que rendent les paysans-travailleurs à la société.
https://www.humanite.fr/politique/agriculture/nourrir-les-etres-vivants-ou-devaster-la-sante-et-la-biodiversite
– Projet de loi souveraineté alimentaire et agricole, la commission mixte paritaire réintègre la bio comme cap pour les transitions de demain. 20.02.25
Alors que le Sénat avait drastiquement revu à la baisse les ambitions du projet de loi souveraineté alimentaire et agricole sur la bio, le texte définitif de la commission mixte paritaire remet la Bio au centre des transitions environnementales agricoles. Il propose non seulement d’intégrer dans le code rural les nouveaux objectifs de 21% de surfaces biologiques en 2030 mais il affirme aussi la nécessaire montée en compétences des futurs installés sur l’agriculture biologique et fait de la bio un cap clair des installations de demain !
L’agriculture biologique inscrite dans les programmes de formation agricole
https://www.fnab.org/projet-de-loi-souverainete-alimentaire-et-agricole-la-commission-mixte-paritaire-reintegre-la-bio-comme-cap-pour-les-transitions-de-demain/
– Souveraineté alimentaire : un scandale made in France : Exporter ou nous nourrir, il faut choisir 20.02.25
À l’approche du Salon de l’agriculture et alors que la tension dans le monde agricole est toujours palpable, le Sénat devrait adopter mardi, la loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture.
Dans son 4ème rapport sur l’état des terres agricoles en France publié lundi 17 février, Terre de Liens révèle que la France a perdu la capacité à nourrir sa population. En l’état, la nouvelle Loi qui devrait être adoptée ne devrait qu’aggraver 75 ans de déconnexion politique entre agriculture et alimentation.
2100 m2 de terres par habitant, là où il en faudrait le double
https://terredeliens.org/national/actu/souverainet%C3%A9-alimentaire-un-scandale-made-in-france-17-02-2025/
https://terredeliens.org/national/souverainete-alimentaire-un-scandale-made-in-france-mobilisation/
– La souveraineté alimentaire, ce choix politique que la France ne fait pas 20.02.28
Dans le rapport « Souveraineté alimentaire : un scandale made in France » paru mercredi 18 février, Terre de Liens dresse son bilan annuel de la souveraineté alimentaire française. L’association souligne le caractère paradoxal du système alimentaire français, nocif à la fois pour l’économie, pour les agriculteurs et pour les consommateurs français.
Le secteur agricole traverse des crises depuis des décennies. La France ne manque pas de terres, mais elle peine à nourrir sa population et à permettre à ses agriculteurs de vivre décemment. En cause, des choix économiques et politiques qui questionnent la souveraineté alimentaire du pays et sa résilience.
Pour la Fondation Terre de Liens, la faute incombe à un système économique insoutenable qui se réclame de la compétitivité alimentaire. Aujourd’hui, la France dédie 43 % de ses terres à l’export. Or, « augmenter la compétitivité de la France revient à augmenter les importations », a déclaré à la presse Coline Sovran, une des auteures du rapport, lors de sa présentation lundi 11 février.
https://www.goodplanet.info/2025/02/19/la-souverainete-alimentaire-ce-choix-politique-que-la-france-ne-fait-pas/?idU=1
– Élevage intensif et souveraineté : les limites du produire plus 19.02.25
Dans le contexte géopolitique actuel, la souveraineté alimentaire s’est imposée récemment comme un objectif cardinal pour les politiques agricoles françaises
https://reseauactionclimat.org/elevage-intensif-et-souverainete-les-limites-du-produire-plus/
– Exporter au lieu de nourrir, le « scandale » de l’agriculture française 17.02.25
Première surface agricole de l’UE, la France peine à nourrir sa population : elle préfère exporter, dénonce un rapport de Terre de liens. Un « scandale » orchestré par l’agro-industrie.
« Un scandale made in France. » Voilà comment l’association Terre de liens résume l’usage des terres agricoles en France. Dans un rapport sur la souveraineté alimentaire, publié le 17 février, elle décortique les paradoxes de l’agriculture française en se penchant sur les usages des terres agricoles. Verdict : la France a beau être la première surface agricole de l’Union européenne, elle compte 11 millions de personnes en précarité alimentaire (17 % de sa population). Pire, elle doit importer un tiers de ses fruits et légumes pour répondre à sa consommation.
https://reporterre.net/Exporter-au-lieu-de-nourrir-le-scandale-de-l-agriculture-francaise
https://terredeliens.org/national/souverainete-alimentaire-un-scandale-made-in-france-mobilisation/
– La « souveraineté alimentaire », une revendication paysanne détournée par l’agro-industrie 14.02.25
Le projet de loi d’orientation agricole veut consacrer la « souveraineté alimentaire » comme intérêt majeur de la France. Une formule qui cache une bataille entre deux visions de l’agriculture, paysanne ou industrielle.
https://reporterre.net/La-souverainete-alimentaire-une-revendication-paysanne-detournee-par-l-agro-industrie
– "Il faudra plus de productions agricoles durables, moins de gaspillages et des prix abordables pour la sécurité alimentaire future, du fait de la croissance démographique mondiale et des effets du réchauffement climatique" par Jacques Hallard 10.12.24
Ce dossier est constitué dans un but didactique et il réunit des documents choisis pour faire le tour d’un vaste sujet, après ces informations générale (en forme de prérequis à revisiter] pour entrer dans la matière complexe du thème retenu sur Alimentation et Agriculture
https://isias.info/spip.php?article2075
– « Ver de terre en danger » la lettre d’un agronome à Macron 20.08.24
Menacés par l’agriculture industrielle, les vers de terre jouent pourtant un rôle indispensable pour le sol et ses nutriments. Agronome et auteur de plusieurs ouvrages, dont Éloge du ver de terre, Christophe Gatineau plaide que leur soit accordé un statut juridique avant qu’ils ne disparaissent définitivement. Nous publions sa lettre à Emmanuel Macron.
https://mrmondialisation.org/ver-de-terre-en-danger-la-lettre-dun-agronome-a-macron/
– Souveraineté alimentaire : un concept anticapitaliste récupéré par le gouvernement 5.06.24
Après les manifestations des agriculteurs en début d’année, le Parlement étudie actuellement le projet de loi d’orientation agricole concocté par le gouvernement, qui doit sanctuariser la « souveraineté alimentaire de la Nation ». Si cette notion fait en apparence consensus, sa signification politique est disputée. Ainsi, le gouvernement veut s’appuyer sur cet objectif pour encourager encore davantage l’agriculture intensive et exportatrice, notamment en rognant les protections environnementales. Une vision à l’opposé du concept initial, élaboré par des mouvements paysans opposés à la mondialisation, pour qui la sécurité alimentaire d’une nation passe au contraire par la sortie de l’agriculture du cadre marchand. Décryptage.
https://lvsl.fr/souverainete-alimentaire-un-concept-anticapitaliste-recupere-par-le-gouvernement/
– Loi agricole : la souveraineté alimentaire, une boîte de Pandore au service d’objectifs divergents 15.05.24
Si elle est l’un des principaux objectifs du texte examiné à l’Assemblée nationale dès le 14 mai, cette notion, politisée à l’extrême par la pandémie de Covid-19 puis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, reste floue et inquiète les associations.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/14/loi-agricole-la-souverainete-alimentaire-une-boite-de-pandore-au-service-d-objectifs-divergents_6233031_3234.html
– Il est temps de sortir du paradigme du libre-échange 30.01.24
A lire, en accès libre, le dossier paru dans le Campagnes solidaires de ce mois-ci.
https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=14101
– Une vraie souveraineté alimentaire pour la France 17.01.24
Le mercredi 6 décembre 2023, la FNSEA sortait du bureau d’Elisabeth Borne en déclarant fièrement que l’État abandonnait son projet de taxer l’usage des pesticides et des retenues d’eau. Cela vient conclure une séquence historique. Le 16 novembre déjà, l’Europe reconduisait l’autorisation du glyphosate pour 10 ans. Et, six jours plus tard, abandonnait aussi l’objectif de réduction de 50 % de l’usage des pesticides à l’horizon 2030.
Comment en est-on arrivé là ? La question a été récemment posée dans un rapport de l’Assemblée nationale. En plus du lobbying habituel de la FNSEA et de l’état de crise permanent dans laquelle vivent les agriculteurs et qui rend toute réforme explosive, la question de la souveraineté alimentaire – qui correspond au droit d’un pays à développer ses capacités productives pour assurer la sécurité alimentaire des populations – a joué un rôle clé dans cette dynamique.
La souveraineté alimentaire est ainsi devenue, depuis la crise du Covid et la guerre en Ukraine, l’argument d’autorité permettant de poursuivre des pratiques qui génèrent des catastrophes écologiques et humaines majeures. Il existe pourtant d’autres voies.
https://theconversation.com/une-vraie-souverainete-alimentaire-pour-la-france-220560